lutte contre la pauvreté

[Ficare]

Entendu à la radio cette semaine (je cite de mémoire, je crois que c'était sur France Inter):

"pour lutter contre la pauvreté (7 millions de français sous le seuil de pauvreté), il faut prendre des indicateurs qui nous forcent à agir, et nous serons jugés sur nos résultats".

Bref, management par objectif et de la "culture du résultat". Quelles seront les conséquences d'après vous, et qu'est-ce qu'un Afedien pourrait proposer aux prochains candidats à la présidentielle (c'est bientôt, dans 4 ans) ?

[jkw]

pour les candidats à la présidentielle.....c'est foutu !

Il est très difficile de faire changer les habitudes...et encore plus lorsqu'elles ne sont pas bonnes, hélas, nos politiques n'ont pas l'intention de se remettre en cause (et si je me trompe , tant mieux..)

Il faudrait en prendre de nouveaux, qui n'auraient pas été affectés par leur fausses idées....et qui accepteraient d'analyser avant d'agir. Un peu comme chez Toyota, d'après ce que j'ai lu sur l'embauche de leur collaborateurs, ils auraient préféré des personnes qui n'ont jamais travaillé dans l'automobile, j'interprète à ma façon: "qui n'ont pas été pollué par de mauvaises habitudes..". et citent comme exemple l'embauche de boulangers...etc..
Ainsi ils ont eu moins de difficultés à convertir ces nouveaux au "Toyota way"...et ça marche !

[l'ancien]

C'est en 1950 que la méthode MBO (Management By Objectives) a été lancée aux USA, puis introduite en France sous le nom de DPO (Direction Par Objectifs). Deming a instauré au Japon à la même époque des méthodes de management alternatives qui ont fait le succès de l'industrie japonaise, notamment de Toyota.

La France est restée fidèle à la DPO, qui a toujours le vent en poupe dans les écoles de commerce. Les grandes entreprises sont particulièrement touchées par ce fléau, davantage que les PME, peut-être parce que beaucoup de leurs cadres sont issus de ces écoles. Quant aux media et aux politiciens, mieux vaut ne pas en parler...

Notre association est probablement seule en France à vouloir et à pouvoir combattre la DPO. C'est difficile, parce qu'une erreur dite et redite des milliers de fois finit par être acceptée comme une vérité.