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Auteur Fil de discussion: La violence à l'école  (Lu 484 fois)
l'ancien
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« le: 18 Février 2010 à 09:23:31 »

La violence à l'école est un faux problème créé pour des raisons politiciennes. Les actes de violence dans quelques établissements de zones sensibles sont infiniment moins nombreux que les actes de violence commis au quotidien sur l'ensemble du territoire. On nous enfume.

Le vrai problème, c'est le désintérêt à l'école. C'est très grave parce qu'il nous conduit vers une société d'ignorants, proie facile pour les dictatures.

La descente s'est faite en trois étapes. A la fin du dix-neuvième siècle, les enfants allaient à l'école communale pour accéder à des connaissances qui leur permettraient à l'âge adulte de tenir un rang dans leur village. C'était le cas de mes grands-pères, que j'ai bien connus. Ils ne s'intéressaient pas aux diplômes, mais ils étaient fiers de savoir lire, écrire et compter correctement. Une génération plus tard, entre les deux guerres, les enfants allaient à l'école pour avoir un diplôme qui leur permettrait plus tard d'avoir du travail. La fierté du savoir commençait à disparaître. C'était le cas de mon père et de ses amis. Enfin, quand le chômage massif est arrivé après le choc pétrolier de 1973, les enfants ont compris, en voyant leurs parents, qu'un diplôme ne suffisait même plus à trouver du travail. On en est là. Pourquoi apprendre ?
« Dernière édition: 18 Février 2010 à 14:53:10 par l'ancien » Journalisée
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« Répondre #1 le: 23 Février 2010 à 19:28:29 »

J'ai dit plus haut que la perte du désir d'apprendre à l'école fait courir à la démocratie un grave danger. Pour l'écarter, il faudrait réformer en profondeur l'Education nationale. Il faudrait que l'école mette davantage en valeur le désir d'apprendre, autant que les bonnes notes, sinon plus. Ce serait un programme à long terme, dont les effets ne se feraient sentir que dans dix ou vingt ans. Un tel programme changerait la société. Utopie? Certainement pas. Actuellement, les élèves qui ont de mauvaises notes sont humiliés. Un système de sélection sera toujours nécessaire, mais il ne faut pas que les élèves aient honte d'échouer à un examen. Pour eux, le plus important est de garder la fierté d'un savoir, même modeste, en sachant qu'ils seront appréciés et respectés dans la société de demain, quels que soient leurs diplômes.
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