La typologie des entreprises françaises est soit des multinationales gigantesques soit des PME dépassant peu les 150 salariés. Entre les deux un grand vide qui fait notre grande différence avec l'Allemagne. Et je suis prêt à parier que nos PME ont très peu participé à cette enquête alors qu'il y fait très bon vivre. La première question dans ce genre d'enquête où les participants sont volontaires est la représentativité des participants. Nos participants sont-ils représentatifs de la France?

ça n'a pas fait grand cas dans la presse ou bien j'ai été trop occupé à autre chose. C'est une victoire pour Deming mais surtout pour les entreprises!

Diantre que le temps passe vite!
Je suis volontaire pour participer au comité de rédaction!
La qualité de ma prose et l'étendue des mes connaissances n'égaleront pas les tiennes mais je peux me targuer d'un peu d'expérience terrain.

A tous les membres de l'AFED,

Chers adhérents, je vous informe que la date retenue pour notre assemblée générale 2011 est fixée au mardi 17 mai 2011 et qu'elle se tiendra en mairie de Versailles.

Philippe Pellerin
Président

Que je vais me plier au jeu et faire l'auto-évaluation que je vous soumettrai! ça permettra de voir ce que ça donne et s'il est besoin de l'amender.

Mes actionnaires sont allemands et familiaux et je confirme le fait qu'ils ont le souci de la pérennité. Le court terme est important mais pas prépondérant, ils savent donner du temps au temps! Comme le dit mon patron/actionnaire, vendre c'est surtout avoir un très bon produit techniquement supérieur donc il faut des techniciens pour commerciaux...
Lorsqu'il m'a recruté pour diriger la filiale française, il s'est surtout préoccuper de vérifier que je comprenais la technique et les fondamentaux de notre métier. Il répète à l'envi, qu'il faut aller dans les détails et être sur le terrain pas dans les bureaux.
Comment un dirigeant pourrait-il comprendre son système s'il ne connait pas son métier?

Avé l'Ancien,
Excuse-moi pour mon retard à réagir à ton fil! D'autant qu'en tant que dirigeant moi-même je ne peux laisser passer la salve sans réagir et abonder dans ton sens...avec une modulation sur la cible. A mon avis le cas des patrons salariés et celui des propriétaires sont à traiter séparément.
Pour autant que je te suis sur le cas des dirigeants salariés qui auraient tout à apprendre de Deming mais qui dans leur grande majorité se contentent de l'auréole de leur diplôme et se cooptent à la tête des grandes entreprises, je suis plus nuancé sur ces patrons propriétaires qui pour une grande partie donneraient leur vie et leur ressources pour la survie de l'entreprise et des hommes qu'elles hébergent. Ces hommes et ces femmes là ont, en général, une moralité exemplaire. Ce qui leur manque c'est le catalyseur qui les pousserait à se former à l'école de Deming. Ils sont tellement dispersés et surchargés par leur quotidien qu'ils nous sont difficiles à démarcher et à identifier.
Arrêtons de parler des patrons au sens large. Dans le discours populaire le patron et l'entreprise sont ces grandes boîtes qui font de plus en plus à l'image de nos politiques, les premières pages de la presse people alors que la majorité d'entre eux sont en fait des individus dont souvent le salaire n'est pas plus élevé que celui d'un technicien dans une de ces multinationales citées précédemment.
Quand au management intermédiaire, la foultitude des sous-officiers de l'entreprise, faut-il les blâmer alors qu'ils ne sont que les composants du système? D'être lâches pour se protéger à court terme en appliquant aveuglément (ou pas) les consignes que le système leur donne? Il est vrai qu'ils sont aussi la cible de ce terme générique "management" mais ne faut-il pas encore et toujours revenir aux dirigeants en premier? Sont-ce ceux-là qui sont ta cible?
Autant s'exciter sur les billes rouges!!

les syndicats sont comme tout le monde: le produit de l'éducation nationale qui nous conforme dès notre plus jeune âge à être noté et à trouver ça normal.
Le rejet de la notation revient à déprogrammer une bonne partie de notre acquis et c'est un de nos soucis empêchant la meilleure compréhension de l'enseignement de Deming.
Non seulement il n'est pas du "bon sens" comme trop de gens veulent le croire mais en plus il va à l'encontre de notre apprentissage.

Oui c'est la rentrée et dans nombre d'entreprises c'est la période des budgets qui commence. C'est donc pour nous les dirigeants le moment de se poser les bonnes questions sur la vision de l'entreprise et l'orientation que nous devons lui donner.
Recommencerons-nous comme tous les ans à rentrer au chausse-pieds nos espoirs et objectifs arrachés à nos collaborateurs dans l'espoir que ça contentera qui du banquier, qui de l'actionnaire? Ou bien aurons-nous le courage d'affronter enfin la réalité et de se pencher sur le passé au filtre de la loupe statistique pour projeter sur le futur un regard fondé sur un analyse rigoureuse des faits ?
Ce choix est le vôtre!
Vous et vous seul êtes responsable de votre système.
Et personne n'est forcé de réussir et de survivre...mais on n'est pas à l'abri d'un succès!
Bon courage, vos salariés comptent sur vous!
Philippe
DG
et président de l'AFED

JM,
Je suis d'accord avec vous tous que si c'est la collégiale qui décide, la responsabilité est diluée et le leadership mauvais. Mais que si le dirigeant (ou le responsable hiérarchique) nourrit sa décision d'autres points de vue en conservant le dernier mot, je ne vois pas en quoi le management serait mauvais. La responsabilité n'est pas diluée. C'est ce que j'ai toujours fait et je trouve cela riche. Enocre une fois c'est la façon dont on utilise l'outil qui en fait une bonne ou une mauvaise chose.
De même qu'un être humain n'est pas intrinsèquement bon ou mauvais car cela dépend du milieu dans lequel il est...à quelque très rares exceptions je te l'accorde!

Pour répondre à SecGen, je ne crois pas que la surmultiplication des entretiens d'embauches soit idiote, cela dépend principalement du contexte de l'entreprise et si ceux qui les font passer ont ou pas le droit de s'exprimer.
Encore une fois le dirigeant est et reste le responsable de son système. S'il veut confronter des points de vue afin de cultiver les différences c'est bien; s'il veut simplement des flatteurs qui le confortent dans son bon choix il les aura.
Ce n'est pas l'outil qui est en cause, c'est son utilisation, non?

Chère m2as
Le site de l'AFED est facilement trouvable dans la section "site AFED"! Sabine a mis un lien qui vous y amène directement!
C'est l'objectif de cette section.
Une fois là, je pense qu'on peut trouver grand nombre de réponses, d'articles et d'informations mises à disposition gracieusement. On ne peut pas faire l'économie de lire pour apprendre.
D'autant qu'il me semble difficile de réduire ces termes à une traduction rapide. Ça serait plus "vendeur" mais ce n'est pas possible.
Par rapport à vos interrogations sur les moteurs de recherche, nous ne les maîtrisons pas mais nous avons fait le nécessaire pour que les principaux nous mettent dans les premières réponses.
je viens d'essayer à l'instant sur Google et, à la recherche Deming, nous sortons en 5ème position. Si on réduit à la francophonie, nous sommes en 3ème et sur la France seule c'est la première position! Pas si mal, non?

Quelque soit le but du système, il est possible d'appliquer la philosophie de Deming.
La première question est : quel est le but du système?
Dans mon entreprise actuelle nous faisons du traitement de surface, je ne vois pas pourquoi je n'appliquerai pas Deming comme j'ai toujours essayé de le faire depuis 15 ans!
Notre Afédien devrait reformuler sa question et préciser ce dont il a besoin.

Malheureusement vrai!
C'est pourquoi je crois plus dans les PME que dans les grandes structures où on a oublié l'homme au détriment de la bourse.

J'ai la faiblesse de penser qu'il est important de pouvoir mettre en accord ses paroles et ses actes.
Je suis choqué qu'on puisse dire que l'intégrité ne paie pas!
Oui c'est dur et difficile de défendre ses idées; oui il faut parfois avancer sans trop se dévoiler; mais il ne faut pas aller jusqu'à se vendre au diable.
il y a une fine mais importante limite entre l'intégrité et son contraire (comment pourrions nous la nommer? Malhonnêteté? manque de professionnalisme?).
Comme celle qui existe entre charisme et manipulation.
Si je crois que ce n'est pas tout le monde qui a le pouvoir de faire changer les choses et d'agir sur le système (surtout lorsqu'on en est un élément), je suis aussi persuadé que au sein du système il est important de ne pas tout laisser faire.
Chère Anne-Véronique, je ne porte pas de jugement et je ne connais pas votre contexte professionnel mais en tant que dirigeant je lutte tous les jours contre le laisser-aller et le manque de professionnalisme et je me devais de réagir.